Carnets d'Hygée

Le sport et les athlètes sont une source de passion, d’inspiration de dépassement de soi depuis les temps anciens. Activité fédératrice, son développement devient croissant au cours des derniers siècles. Des organisations, des fédérations, des tournois à différentes échelles ou encore des formations sont apparues et continues de paraître. Cette institutionnalisation a permis le développement des performances, et des nouveaux records ont été atteints.

Notre intérêt pour le sport semble notamment lié à cette recherche du dépassement de soi, hors en 2008, l’Institut de Recherche Médicale et d’Épidémiologie du Sport (IRMES) annonçait la fin des records. Notre corps semble avoir atteint ses limites.

Invité·es :

• Anne Sauvaget, psychiatre au CHU de Nantes, membre du laboratoire « Motricité, Interactions et Performances » de l’Université de Nantes.
• Baptiste Viaud, sociologue, maître de conférence à l’UFR STAPS à Nantes. Chercheur titulaire au Centre Nantais de Sociologie.
• Samuel Verges, docteur en physiologie et ancien sportif de haut niveau. Chercheur Inserm au sein du laboratoire « Hypoxie et physiopathologie cardiovasculaire et respiratoire » (HP2) à l’université de Grenoble-Alpes.

Une émission préparée et animée par Agathe Petit et Marion Tournemine. Réalisation Jeanne Le Gac.

Contrairement aux idées reçues, l’addiction ne reflète pas une faiblesse chez l’individu·e dépendant·e. Il existe aujourd’hui un corpus d’addictions : de la prise de substances psychoactives au shopping en passant par le sexe et le jeu.
Ces addictions agissent sur le système cérébral, l’envahissent, modifient son fonctionnement jusqu’à entraîner une perte totale de contrôle du comportement.
Comment ces perturbations complexes agissent sur le cerveau ?

Avec nos invité.e.s
– Marie Grall-Bronnec, professeur à l’université de Nantes, PU-PH, service addictologie et de psychiatrie, Inserm UMR 1246 SPHERE, CHU de Nantes.
– Gaëlle Challet, ingénieure de recherche en addictologie, CHU de Nantes, université de Nantes.

Une émission préparée et animée par Agathe Petit, avec Floriane Brémond.

En mémoire de Bernard Jégou, brillant chercheur de l’Inserm, qui nous a quitté en mai 2021.

Les perturbateurs endocriniens regroupent une vaste famille de composés, capables d’interagir avec le système hormonal. Les sources d’exposition sont nombreuses et difficiles à maîtriser, tout comme leurs conséquences biologiques. Aujourd’hui, c’est un enjeu majeur pour le corps médical et les pouvoirs publics.

Invité·es

• Cécile Chevrier, Directrice de recherche Inserm, Institut de recherche en santé, environnement et travail (Irset), Université de Rennes, EHESP (École des hautes études en santé publique).

• Bernard Jégou †, Directeur de recherche Inserm, Directeur Institut de recherche Irset, EHESP.

En France, 20 000 personnes sont en attente d’une greffe d’organe, et parmi ces personnes, 6000 seulement auront la chance d’en bénéficier. Le chemin pour bénéficier d’un don est compliqué et continue après la sortie de l’hôpital avec le traitement pour empêcher le rejet.

Ces traitements médicaux, tout comme bien d’autres progrès scientifiques, ont été réalisé grâce à de nombreux tests in vivo. Ces tests sont effectués sur des animaux mais de nombreuses voix s’opposent à ce modèle et prônent une recherche alternative.
Le développement des organoïdes pourrait répondre aux difficultés rencontrées pour les greffes et l’expérimentation scientifique.

Avec nos invités

• Bruno Clément, biologiste cellulaire et moléculaire, directeur de recherche unité « Nutrition, métabolisme et cancer » de l’Inserm-Inra à Rennes.
• Maxime Mahé, chargé de recherche Inserm au laboratoire Tens, spécialiste du système digestif et du système nerveux entérique.

Une émission préparée et animée par Morgane Guillet et Louis Jarrys, avec Floriane Brémond. Réalisation Agathe Petit.

Désactiver ou insérer un gène, introduire ou corriger une mutation particulière… L’édition génomique permet aujourd’hui de modifier tous types de cellules : humaines, animales, végétales, bactériennes, adultes ou embryonnaires.
Depuis 2012 et l’avènement de la méthode CRISPR-Cas9, caractérisée par sa grande simplicité et son coût modeste, cette approche a désormais gagné tous les domaines de la science et de la médecine.
Si la majorité des travaux en cours concerne la recherche fondamentale ou pré-clinique, de nombreux espoirs sont permis. Certains essais ont même débuté chez l’humain…

Invité.e.s :

• Karim Si-Tayeb, ex-chercheur à l’institut du thorax - Inserm/CNRS/Université de Nantes
• Vanessa Chenouard, doctorante CIFRE sur la plate-forme GenoCellEdit, CRTI - Inserm/Université de Nantes
• Jean-Marie Heslan, ingénieur de recherche de la plate-forme GenoCellEdit, CRTI - Inserm/Université de Nantes

Une émission animée par Agathe Petit et enregistrée au Lieu Unique